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DT#1 — Ranker N°1 sur GOOGLE ft. Thomas Meyer (CAPSULE)
Le SEO n'aura plus de secrets pour toi après avoir lu cette capsule.
🎤 Le talk
🤓 Comment ranker N°1 sur Google
À la fin de cette capsule, tu repartiras avec les 5 key learnings du talk de Thomas sur comment ranker n°1 grâce au SEO.
Let’s go.
Qui est Thomas Meyer?
D’abord, on va commencer par donner du contexte et comprendre pourquoi est-ce qu’on a demandé à Thomas de faire un talk.
Thomas, c’est un crack du SEO qui accompagne les meilleures boîtes du game à bien ranker, générer du trafic et surtout… convertir de nouveaux clients.
Ils bossent avec des boîtes comme MerciApp, PlayPlay, Columbia et il a été Head of SEO de LiveMentor.
Il est à l’origine du succès SEO de ses différentes boîtes et c’était l’un des meilleurs speakers possible pour ce talk afin de t’aider à mettre en place ta strat SEO.
Dans ce talk, il a partagé énormément de choses ultra-intéressantes que tu peux visionner ici:
Le SEO c’est quoi?
Le SEO c’est un terme anglais qui veut simplement dire Search Engine Optimization.
En gros, c’est de l’optimisation pour les moteurs de recherche comme Google ou encore YouTube.
Quand on dit qu’on fait du SEO, c’est simplement qu’on créer du contenu et on optimise les différentes pages de son site internet pour être positionné le plus haut possible par les plateformes et apparaître dans les premiers résultats de recherches.
Pour Thomas, le SEO ça peut être illustré par un tabouret à 3 pieds qui représenteraient les piliers du SEO:
Le contenu
La technique
La popularité
Ces 3 piliers permettent d’être fort en SEO.
Retirer un pilier ou ne pas y prêter attention c’est retirer un pied du tabouret… ce qui rendrait le tout instable et tu finirais par te casser la gueule (ça ne serait pas beau à voir).
Dans ce talk, il a choisi de se concentrer sur l’un des pilier: le pilier du contenu.
Le pilier du contenu
Lorsque Thomas aborde le contenu, il va parler de pleins d’éléments qu’on va te synthétiser ici.
Le premier élément clé dans le SEO sur lequel il commence le talk c’est sur le volume de recherche.
Le volume de recherche en SEO ça fait simplement référence au nombre de fois que les utilisateurs effectuent des recherches pour un mot-clé ou une expression précise sur un moteur de recherche comme Google.
La valeur liée à un volume de recherche en SEO indique la popularité d'un terme de recherche et ça permet d’évaluer le potentiel de trafic d'un site web en fonction des mots-clés utilisés.
Généralement, le volume de recherche est proposé sur une base mensuelle sur les différents outils et sur Ahrefs, qui est le partenaire de ce talk.
Si tu veux cartonner en SEO, on t’invite à aller essayer Ahrefs.
Personnellement, on l’utilise tous les jours pour nos différents sites.
Le truc, c’est que Thomas te dit que ce n’est pas forcément l’indicateur le plus important et ce n’est pas celui qu’il regarde en premier.
Pourquoi?
Parce que lui, il adore se positionner sur des mots-clés à 0 volume de recherche.
Tu peux te dire que c’est étrange…
C’est vrai, pourquoi se positionner sur des mots-clés que personne ne recherche?
Thomas te dit que c’est pour 3 raisons:
La 1ère c’est que Google n’a pas tout simplement le temps de crawler (récupérer toutes les pages du moteur) et mettre à jour tous les petits mots-clés qui peuvent être pertinents.
Lui, il appelle ça des “poulains”. Des mots-clés à faible volume de recherche sur lesquels il mise en se disant que ça sera d’incroyables chevaux de course.
La 2e raison c’est que ces mots-clés, au vu de leur faible volume de recherches, sont des mots-clés complètement délaissés par les concurrents… ce qui donne une opportunité en or de se positionner dessus (si on sent que ça vaut le coup).
La 3e raison c’est qu’en réalité, le trafic ça ne veut rien dire du tout. Enfin… ce n’est pas le plus important.
À ce qu’on sache, les salaires et les charges ne sont pas payés en trafic.
C’est bien d’avoir du trafic… mais c’est mieux d’avoir de la conversion sur son produit ou service.
Il partage l’exemple de 2 sites: un qui fait 500k de trafic mensuel et un autre qui en fait 25K. Le site à 25K convertissait beaucoup plus que celui à 500K parce qu’il était plus optimisé sur certains mots-clés pas toujours référencés dans les volumes de recherches.
Il ne faut jamais créer du trafic juste pour créer du trafic. Le rôle d’un blog et de générer du trafic c’est pour créer du business… sinon, à quoi bon?
Du coup, comment est-ce qu’on convertit le trafic?
C’est une bonne question.
Mots-clés chauds vs Mots-clés froids
Il faut comprendre que dans le SEO, il y a 2 types de mots-clés: les mots-clés chauds et les mots-clés froids.
Les mots-clés chauds: ce sont des mots-clés qui sont transactionnels et optimisés pour la conversion sur lesquels il y a une intention d’achat.
Exemples de mots-clés chauds:
Formation SEO → on veut se former au SEO
Prêt immobilier → on veut contracter un prêt et acheter un bien immobilier
Créer autoentreprise → on veut créer sa structure
Les mots-clés froids: ce sont des mots-clés éducationnels qui sont là pour éduquer le visiteur dans l’optique de le faire progresser jusqu’à ce qu’il ait une intention d’achat pour le convertir.
Exemples de mots-clés froids:
Comment faire une recherche de mot-clés → souhaite s’éduquer (contrairement à formation SEO)
Comment négocier son prêt immobilier → souhaite s’éduquer, pas une intention d’achat
Qu’est-ce que l’auto-entrepreneuriat? → souhaite s’éduquer
Le but c’est de jouer avec ces 2 types de mots-clés en réfléchissant à toutes les étapes par lesquels passe une personne pour réaliser [X].
Thomas dans le talk partage comment est-ce qu’ils ont réussi à ranker N°1 sur le mot “Formation Wordpress”.
Cette requête est une requête ultra-compétitive et il a fallu être malin pour bien se positionner dessus.
Pour se positionner dessus, Thomas s’est d’abord posé la question: “Quelles sont toutes les étapes par lesquelles passe une personne qui veut se former à Wordpress?”
De l’étape la plus précoce à la plus avancée.
À partir de là, il a pu définir tout le chemin de valeur et ce funnel (tunnel) par lequel passe un utilisateur qui veut se former à WordPress.
Il va commencer du coup des mots-clés froids tel que:
Comment faire sa recherche de mots-clés
Quels plug-ins installer pour mon site WordPress
Comment créer son nom de domaine
etc…
Jusqu’à arriver à des mots-clés plus chauds tel que:
Comment monétiser son site WordPress?
Comment revendre son site WordPress?
Comment optimiser son site WordPress?
etc…
Durant toutes ces étapes et le chemin que va prendre l’utilisateur, il faudra bien faire attention à positionner ses call-to-actions (appels à l’action) à des endroits bien différents.
Par exemple, ça n’a pas de sens de demander à un utilisateur de prendre une formation WordPress alors qu’il fait juste sa recherche de mots-clés parce que c’est beaucoup trop tôt.
4 choses à avoir en tête pour créer du contenu
Avant toute chose… il faut comprendre quelque chose de très important: on écrit d’abord du contenu pour les humains avant de penser au SEO.
Beaucoup de boîtes et de créateurs font l’erreur de se concentrer sur du contenu uniquement rédigé pour plaire aux moteurs de recherche.
Garde toujours en tête que ton but principal c’est de délivrer du très bon contenu au visiteur de ta page et que le SEO c’est le vernis que tu appliques par-dessus ton incroyable contenu.
Rédige d’abord ton contenu et ajoute ensuite du SEO.
1. La longueur du contenu
Les contenus n’ont pas besoin d’être très longs pour ranker.
Parfois, l’utilisateur s’attend à avoir un contenu qui est court dans lequel il peut accéder à l’information qu’il recherche le plus rapidement possible.
Pour illustrer ça, il te partage un exemple avec une requête précise: “comment faire un nœud de cravate”.
Lorsqu’un utilisateur tape ça dans sa barre de recherche, il n’est pas risqué de supposé qu’il s’en tape royalement de l’histoire du nœud de cravate, des différents styles et autre blabla inutile que tu pourrais partager.
Nan, ce que cet utilisateur recherche c’est comment faire son nœud de cravate en moins de 5 minutes parce qu’il est potentiellement en retard pour le travail et qu’il a besoin de quelque chose de rapide.
Certaines requêtes vont demander beaucoup de mots et beaucoup de contenus… d’autres ne demanderont pas autant.
La 1ère question à se poser c’est: “quelle est la longueur de mon contenu ?”.
Pour ça, tu peux aller analyser la longueur du contenu du top 1, 2 et 3 pour en faire une moyenne.
Avec cette info, ça te permettra d’estimer le nombre de mots que tu dois utiliser.
2. Le champ sémantique
Le terme “champ sémantique” fait peur mais ne t’inquiète pas, c’est plutôt simple à comprendre.
Le champ sémantique en SEO ça fait simplement référence à l’ensemble des mots, des phrases, des synonymes et autres termes connexes associés à un mot-clé.
En gros, tu peux te positionner avec 1 seul mot-clé sur plusieurs contenus.
Par exemple:
Formation SEO → formation référencement naturel, apprendre le référencement naturel, formation mots-clés, etc…
Ce sont les variations du mot-clé principal.
3. Les liens internes
Les liens internes ce sont simplement des liens dans tes contenus qui pointent vers une autre page de ton site/blog.
Ces liens sont utilisés pour pousser un utilisateur à consommer un contenu similaire, naviguer plus facilement sur ton site et c’est aussi ultra-important pour ton positionnement.
Pour ton positionnement, il est important de créer des liens internes parce que ça va te permettre d’envoyer ce qu’on appelle du “jus SEO” sur d’autres pages.
Par exemple, si tu as une page qui rank extrêmement bien et que tu crées un nouvel article sur ton blog, tu vas pouvoir créer un lien vers ton nouvel article depuis ta page qui rank bien (qui a beaucoup de jus SEO) pour en envoyer au nouvel article qui en a très peu.
Ça, c’était pour l’explication.
Thomas te dit lui, quand tu rédiges un contenu, tu dois anticiper ces liens internes et les préparer avant même de rédiger ton contenu.
Pourquoi?
Parce que si tu ajoutes les liens internes après avoir rédigé de ton contenu, tu vas faire une erreur dont on t’a parlé plus haut: tu vas dénaturer ton contenu en l’optimisant pour le SEO.
Alors que si tu l’a anticipé, tu vas pouvoir intégrer ces liens internes efficacement et de manière fluide directement dans ton contenu en gardant une cohérence totale.
Aussi, pour les liens internes, ça ne sert à rien d’en avoir beaucoup trop sur une même page.
Chaque lien interne c’est du jus qui est envoyé.
Il vaut mieux avoir 1 à 2 liens présents pour envoyer un maximum de jus à 1 ou 2 pages plutôt que de diluer la puissance du jus SEO dans 50 liens.
Dernier petit point important qui a été partagé par Thomas: ne jamais faire une mauvaise ancre de lien.
Une ancre de lien c’est le mot ou la phrase sur lequel tu vas placer ton lien.
Ex: S’abonner à la chaîne YouTube Flomodia
L’erreur à ne pas faire en SEO et qui est beaucoup faite, c’est de faire une mauvaise ancre.
Par exemple, pour s’abonner à la chaîne YouTube de Flomodia, j’aurais pu faire:
Ex: La meilleure chaîne YouTube pour les entrepreneurs c’est Flomodia, clique ici.
“Clique ici” ça ne veut rien dire pour Google et c’est donc une mauvaise ancre.
Le mieux ça serait:
→ Chaîne YouTube pour entrepreneur (mot-clé sympa)
En gros, cherche à inclure ton mot-clé dans les ancres de tes liens en pensant à varier les termes utilisés (pour le champ sémantique, tu te souviens?). 😇
4. L’intention utilisateur qui se cache derrière le mot-clé
Avant de commencer toute rédaction du moindre contenu, tu dois comprendre quelle est la réelle intention utilisateur qui se cache derrière le mot-clé que tu veux cibler.
Rends-toi sur Google et réfléchis: qu’est-ce que l’utilisateur cherche en tapant ce mot-clé?
Ton but maintenant c’est d’y répondre le plus rapidement et facilement possible.
Ex: “Comment cuisiner un œuf dur?”
Là tu te doutes bien que l’intention de l’utilisateur c’est de cuir son œuf dur maintenant pour le manger.
Tu vas donc faire en sorte de rédiger un contenu qui lui apporte le plus rapidement possible la solution pour qu’il puisse se faire cuire un œuf et le manger.
La meilleure structure de rédaction by Thomas Meyer
Pour créer la meilleure structure de rédaction possible, Thomas s’est inspiré d’une méthode utiliser par McKinsey: la méthode MECE (Mutually Exclusive and Collectively Exhaustive).
Elle ressemble à ça:
Pour t’aider à mieux comprendre, voici la définition de ChatGPT:
McKinsey ont mis en place cette technique pour tester la capacité de leur consultant à créer du contenu qui est intéressant et surtout… qui est lu jusqu’au bout.
Thomas l’a un peu adapté pour tendre vers la meilleure structure possible pour rédiger un article de blog.
Pour te l’expliquer, je vais te partager un test qu’il a fait passer aux participants sur place.
Il a commencé par définir une thématique: comment créer du contenu en 2023.
En partant de cette thématique, il te propose 2 plans:
1er plan: le mauvais plan ❌
Pourquoi avoir une stratégie de contenu en 2023?
Qu’est-ce qu’une bonne stratégie de contenu en 2023?
Les étapes à suivre pour créer sa stratégie de contenu en 2023
Les points faibles:
Thématique trop proche entre la partie 1 et la partie 2
La personne qui recherche cette requête s’en tape de savoir pourquoi avoir une stratégie de contenu… elle le sait déjà et c’est pour ça qu’elle est sur l’article de base.
Pas de structure logique
2e plan: le bon plan ✅
Comment planifier mes 3 premiers mois de contenu ?
Comment réussir à planifier ses contenus sur le long terme ?
Comment analyser les performances de mes contenus et les optimiser ?
Ici, c’est bien parce qu’on a un début, un milieu et une fin.
La structure est logique et permet à l’utilisateur de projeter dès maintenant.
En plus de ça, on a la possibilité de bien équilibrer le contenu (500 mots par section).
Cette structure est la structure parfaite lorsqu’on veut rédiger du contenu éducationnel.
📚 Ressources
Les outils recommandés par Thomas
Checklist rédaction de Thomas
Podcast de Thomas sur le SEO
Thomas vient de lancer son podcast qu’on est fiers d’accompagner sur la production & la réalisation.
Tu peux retrouver le premier épisode avec Rémi Nestasio le Head of SEO de Conforama puis chez LVMH juste ici: